FCC-Köniz : Pascal Oppliger : « La victoire, il n’y a que ça qui compte »
L’entraîneur du FCC Pascal Oppliger revient sur le déplacement compliqué à Lausanne et ne compte que sur une qualification face au FC Köniz.
Est-ce que vous pouvez revenir sur la défaite à Lausanne ? Est-ce que l’adversaire était supérieur ?
Non l’adversaire n’était pas supérieur. Nous, on n’a pas fait un top match. On ne récolte jamais une victoire avec une prestation comme celle-là. De temps en temps, on a pris des points avec des matchs nuls. Le 1-1 était logique. Ils nous ont mis un corner à la 85ème. Les corners, c’est de la loterie. Il y a un premier coup de tête. Il y a un deuxième coup de tête puis un cafouillage…on a perdu ce match sur cette action-là mais ils ne nous étaient pas supérieurs.
La grave blessure de Dragan Stjepanovic a-t-elle pu jouer sur le moral des joueurs ?
On peut voir la chose de deux façons. On aurait pu dire qu’on a gagné pour Dragan et là on perd ce match. Je ne pense pas que le duel qu’on perd sur corner soit dû à la blessure. On peut émettre des hypothèses. On est resté 25 minutes sans rien faire. Il y a des joueurs qui sont restés au sol vers Dragan pour s’occuper de lui. Ce n’est pas l’idéal mais je n’utilise pas ça comme une excuse.
Avec ce coup d’arrêt, est-ce l’occasion de voir d’autres axes de travail ?
La base de travail, elle ne va pas changer. Comme je l’ai dit, on avait une dynamique très positive mais c’était dû à nos très bonnes performances. Là, la performance n’est pas top avec une conséquence directe sur le résultat.
C’est un match important en Coupe Suisse avec l’avantage de jouer à domicile. Le FC Köniz se trouve également en milieu de tableau. Quels seront les ingrédients de cette rencontre ?
La victoire, il n’y a que ça qui compte. Il n’y a pas autre chose à aller chercher dans la motivation. On sait que si on perd, on est loin. Je ne sais pas si c’est un avantage de jouer à domicile. Nous, on évolue sur un synthétique. Ce n’est pas leur cas. Ensuite, je ne regarde jamais forcément le classement de l’adversaire. D’un match à l’autre, une équipe peut changer. On a vu dernièrement qu’on n’arrive pas forcément à faire des pronostics sur les matchs qui se jouent. Le FC Köniz est une belle équipe qui n’a pas forcément les points qu’elle devrait avoir. C’est une équipe du haut de classement qui prend peu de buts et qui en marque peu également. Elle est solide. Je pars du principe qu’on fait de meilleurs matchs contre de bonnes équipes. Je préfère jouer Köniz. Nous l’avons vu sur nos trois derniers matchs. Les équipes, que tout le monde nous voyait potentiellement battre, on ne les bat pas.
Est-ce que cela se joue dans la tête ?
Nous n’avons pas encore une équipe qui est prête à gagner chaque week-end. On gagne des matchs et après, on passe un peu à travers. Nous avons une équipe qui est à sa place en ce moment. On sait que si on fait de grosses performances ensemble, tous les joueurs à 100% voire plus, on est fort. Si on a des petites baisses de régime, cela ne passe pas même si on joue des équipes qui sont derrière nous au classement.