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Interview croisée des capitaines Fabio Lo Vacco et Ilies Rezgui

Le capitaine de l’équipe première Fabio Lo Vacco (crédit-photo Frédéric Roth/FCC)

Dans une interview croisée, le capitaine de l’équipe première Fabio Lo Vacco et le capitaine de la réserve Ilies Rezgui nous parlent de leur rôle et de la saison de leur équipe.

Comment est-ce que tu vois ton rôle de capitaine ?

F.B.L: C’est plutôt un rôle d’exemplarité sur le terrain et en dehors aussi. On a une équipe assez jeune à part 4-5 joueurs qui ont la même expérience que moi. C’est un rôle qui me tient à cœur parce que je dois être là pour conseiller les jeunes et puis être à leur disposition si tout à coup ils ont besoin de quelque chose ou de parler que ce soit pour le foot ou autre chose.

I.R: C’est un rôle qu’on m’a donné en cours de saison après quelques matchs. C’est quelque chose qui a été faite par les coachs dans la logique des choses dans le sens où j’étais la seule personne encore là après le début de saison de l’année passée. Je suis plus âgé que les autres joueurs. J’ai déjà été capitaine plusieurs fois plus jeune. Là c’est une équipe d’adultes composée en majorité de jeunes joueurs. On s’apprécie tous les uns les autres dans l’équipe. En tant que capitaine, je ne parle beaucoup si ce n’est en dehors du foot où on parle de pas mal d’autres choses. Je montre l’exemple sur le terrain. Je donne tout le temps le maximum.

Est-il plus important sur le terrain ou dans le vestiaire la semaine à l’entraînement ?

F.B.L: Le plus important reste quand même le terrain. Après pour ce qui est en dehors, je suis quelqu’un qui aime bien rigoler aussi avec eux pour que les nouveaux se sentent à l’aise aussi.

I.R: A l’entraînement, chacun sait ce qu’il a à faire avec un comportement responsable vis-à-vis du coach. Je ne suis pas là pour faire la police. C’est plus un rôle qui se joue en match. Il faut savoir motiver les joueurs et leur montrer l’exemple c’est-à-dire au niveau fair-play puis dans la combativité, ne jamais rien lâcher. J’essaye de calmer les joueurs s’ils sont un peu tendus. On représente le FCC et il faut donner une bonne image.

Qu’est-ce que cela représente pour toi d’être capitaine d’une équipe du FCC ?

F.B.L: C’est encore quelque chose qui me tient à cœur car c’est un club qui a une très belle histoire. Je suis fier d’être le capitaine d’un club et d’une ville comme La Chaux-de-Fonds.

I.R: Je suis arrivé à La Chaux-de-Fonds il y a deux ans. J’ai intégré le FCC en octobre 2021. Si je suis encore là, c’est que j’ai bien aimé le groupe, le staff et les joueurs qui sont encore là. En plus je travaille à La Chaux-de-Fonds. Je me plais dans cette ville. Il y a plusieurs clubs dans la ville mais celui qui porte son nom, c’est le FCC. Il faut savoir le représenter correctement.

Ilies Rezgui, capitaine de la réserve (crédit-photo Frédéric Roth/FCC)

Quel bilan fais-tu du premier tour ?

F.B.L: Le bilan est moyen mais il y a quand même du positif. On est reparti de zéro avec beaucoup de changements. Cette année, le staff et les dirigeants ont fait vraiment du bon travail. Ils ont ramené des bons joueurs et des bons juniors qui sont montés et qui ont apporté aussi une nouvelle dynamique. C’est vrai que c’est hyper important pour l’identité du club. Mais je pense qu’on a perdu beaucoup de points bêtes mais encore une fois c’est dû à une équipe qui est jeune et qui ne connait pas forcément la Ligue. Cette équipe-là, s’il n’y a pas beaucoup de changements avec une ou deux bonnes recrues, peut faire beaucoup mieux que ça. C’est vrai que le bilan est moyen car on est passé à côté de deux ou trois matchs où on ne devait vraiment pas. On reste toujours proche du haut. Il faut continuer à travailler car ce n’est pas si mal ce qu’on a fait pendant le premier tour.

I.R: Le début de saison a été mauvais parce qu’on commence quasiment qu’avec des défaites. C’était lié à notre manque de préparation un petit peu. Beaucoup de joueurs n’étaient pas disponibles pour faire la prépa qu’il fallait, moi y compris. Au fur et à mesure des semaines, on s’est mis en jambes. Il y a un groupe qui a commencé à se créer. De là, on a pu voir qu’on a fait des bons résultats. Au final, le bilan est positif. On aurait aussi pu faire mieux si on avait bien commencé.